Fesses Propres !

Une mésaventure pénible...

Récemment, j'ai eu peur de ne pas pouvoir me laver les fesses. Ce fut une expérience traumatisante. Et comme je n'ai rien à foutre, je vais vous la raconter.

C'était une belle soirée de printemps pendant laquelle je faisais mes exercices hebdomadaires de musculation. Alors que je finissais une série, je reposai la barre ultra chargée (évidemment !) sur le repose-barre. Une fois relevé, je me dirigeai vers la bouteille d'eau que je soulevai pour boire (c'est très important, de boire, surtout pendant l'effort !). C'est alors qu'une vive douleur me prit dans le dos. Je me suis dis, mais merde, tu soulèves de la fonte sans (trop) de problème et tu te niques le dos en soulevant une bouteille à la con qui pèse 300 grammes. C'est pas la lose, ça ?

Bref, je finis ma séance, les autres exercices ne sollicitant pas la zone endommagée. Vint le tour de la douche (oui, faut boire pendant l'effort, ensuite, faut se laver !). C'est généralement un moment reposant, un moment pendant lequel vous vous détendez, vous évacuez l'effort qui a affaibli votre corps (ça me donne envie de rédiger un article sur la douche, tiens...). Mais cette fois, il en fut tout autre chose. Alors que je passai le gel onctueux sur mon corps, j'en vins à laver mon endroit préféré: les fesses. C'est alors qu'en voulant me laver la fesse droite, une vive douleur me déchira le dos, au même endroit que le coup de la bouteille, me faisant interrompre mon mouvement.
MISERE...comment allais-je me laver les fesses ? Rapidement, je faisais le tour des options qui s'offraient à moi en ce tragique instant :
- tu ne te laves pas les fesses (argh...) ;
- tu tentes de te laver seulement la gauche...tant pis pour la droite...une fesse vaut mieux que deux tu l'auras ;
- tu te laves la fesse droite avec la main gauche (v'la l'bordel...) ;
- tu prends sur toi, tu souffres, et tu te laves les fesses normalement.

Comme j'attache une importance particulière au lavement des fesses, je ne pu retenir les 3 premières options. J'optai donc pour la dernière.

C'est donc avec courage et détermination que je pris sur moi, grinçant, serrant les dents pour surmonter la douleur qui me traversa le dos. L'effort fut rude mais payant : je pu me laver les fesses.

Soulagé et fier de moi, je me rendis en cours l'esprit tranquille. Je ne laisserai pas de trace sur mon siège pour cause de fesses non lavées !